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Claire Lonchampt, danseuse au Malandain Ballet Biarritz

Qui es-tu, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Claire Lonchampt. J’ai 36 ans et je suis danseuse au sein du Malandain Ballet Biarritz.
J’ai grandi à Paris où j’ai effectué mon cursus scolaire en sport-étude.
Je suis rentrée à 9 ans en tant que « petit rat » à l’École de danse de l’Opéra de Paris, puis j’ai poursuivi mon cursus jusqu’à l’obtention de mon diplôme de danse et de mon bac au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. À 18ans, j’ai été engagée pendant un an au sein du prestigieux Zurich Ballet. Puis j’ai poursuivi ma carrière pendant 3 ans à Helsinki au Finnish National Ballet. J’ai eu la chance d’intégrer ensuite une des meilleures compagnies du monde, le Het Nationale Ballet, à Amsterdam, que j’ai décidé de quitter après un an pour rejoindre Thierry Malandain au sein du Malandain Ballet Biarritz.

Lors de notre rencontre, tu as évoqué le fait d’avoir grandi face à un miroir durant une partie de ton enfance et de ton adolescence. Aujourd’hui tu as 36 ans, que vois-tu dans ce miroir ?

Après une grosse blessure à 30 ans, je n’ai eu d’autres choix que de reprogrammer le logiciel de pensées avec lequel j’avais jusque là toujours progressé. La perception de mon reflet dans le miroir est une des premières choses qui m’a fallu changer.
Rares sont en effet les personnes qui passent leurs journées entières confrontées à leurs reflets en pied dans le but de se corriger pour atteindre un idéal de perfection.
Alors que j’avais depuis toute petite été éduquée pour ne scruter que mes défauts, il m’a fallu faire preuve d’indulgence envers ce corps qui ne répondait plus à mes réflexes d’avant. J’ai dû pour la première fois, faire l’effort surhumain de porter un regard bienveillant sur moi, sur ces lignes que je ne trouvais pas assez parfaites, sur ces perceptions qui n’étaient plus celles que je connaissais.
Si ça n’a pas toujours été facile car les réflexes de pensées sont sacrément ancrées, je crois pouvoir dire qu’à 36 ans j’arrive maintenant à faire preuve de douceur envers ce corps qui ne m’a jamais lâché et m’a permis d’accomplir une si longue carrière.
Alors désormais, on cohabite lui et moi en tâchant de nous accepter. Parfois, il est fatigué et me fait sentir qu’il a besoin d’un peu d’attention, et parfois il se met en retrait, pour me laisser pleinement profiter du plaisir de danser.

Quelles sont tes autres passions ?

J’adore manger, spécialement du sucré ! Alors j’accumule un nombre incalculable de restaurants dans ma To do list et ce dans chaque ville où nous tournons. Si je ne me rappelle pas toujours des théâtres ou des hôtels, mes souvenirs sont infaillibles sur les restaurants !
J’aime aussi énormément la montagne. Partir faire une randonnée, prendre de la hauteur et m’éloigner de l’agitation humaine m’aide à calmer mes pensées.
Enfin la lecture est une des habitudes que m’a transmise ma mère et que je prends plaisir à combler. Je ne pars jamais en tournées sans être certaine d’avoir pris avec moi un nouveau livre à dévorer.

Quel est ton rapport à la beauté ?

Mon rapport à la beauté est paradoxal car si j’évolue dans un métier où je dois briller et qui est empreint de beauté, je n’ai pour autant que peu de confiance en moi. J’ai tendance à avoir du mal à me trouver belle et me focaliser sur mes défauts. Alors lentement avec le temps et la maturité, j’apprends à m’accepter et cesser de me comparer. Mon regard a été façonné par mon métier et chaque jour je me force à ne pas traquer ce qui pourrait ne pas aller mais au contraire me satisfaire de ce qui me plaît. Mais je suis encore loin d’y arriver !
Je prends par ailleurs beaucoup de plaisir à m’apprêter. Les valises de tournées m’empêchent de prendre trop d’affaires alors je profite des moments à Biarritz pour porter des tenues avec lesquelles je ne peux pas voyager.
Pour moi la féminité c’est avant tout s’aimer et prendre soin de ce corps qu’on a trop tendance à maltraiter plutôt qu’à chouchouter.

Un souvenir d’enfance lié à un parfum, une transmission de beauté ?

J’avais seulement 9 ans lorsque je suis rentrée en internat. La séparation avec ma famille pouvait être parfois un peu difficile à supporter, les dimanches soirs tout particulièrement. Alors les effluves de parfum de ma mère sur mes vêtements me permettait de la garder près de moi les soirs de cafard. Tout comme l’eau de Cologne avec laquelle ma grand mère se parfumait.
De manière générale, j’ai toujours aimé l’idée de garder la réminiscence d’un être aimé à travers l’effluve de son parfum. 

Quel est le rôle ou le ballet qui t’a offert le plus d’émotions ?

Marie-Antoinette a très certainement été le rôle le plus émouvant de ma carrière. Thierry m’a offert à travers ce rôle, la possibilité d’explorer une multitude de facettes qu’une femme peut traverser. J’ai adoré me plonger dans l’intimité de cette femme, creuser sous l’image de cette reine peu aimée et découvrir qui elle a vraiment été et les drames qu’elle a dû surmonter. J’ai aimé pouvoir traverser toutes ces émotions, les faire miennes à différentes périodes de ma vie et laisser grandir en moi ce rôle pour qu’il soit chaque soir spontané.

Qu’est-ce que l'on peut te souhaiter pour l’avenir ?

D’arriver à m’aimer ! 😉
Et surtout de toucher encore de nombreuses personnes à travers ces merveilleux vecteurs d’émotions que sont la danse et la beauté. Le monde en a plus que jamais besoin.

Le rituel de Claire :

Avec plus de 100 spectacles par an, je ne compte plus les kilos de fond de teint et de fard à paupières étalés chaque jour sur ma peau. Tout comme mon corps, je ressens donc le besoin d'en prendre soin pour qu'elle ne souffre pas trop. J'ai vite compris que l'étape démaquillage, tout juste sortie de scène, comme aller chez le kiné, était une étape indispensable de mon processus de récupération.

Les produits Alaena m'ont permis d'adopter ce rituel partout en tournée. Le Rituel double nettoyage, tout d'abord avec l'huile démaquillante, me permet d'enlever la première grosse couche de fond de teint et de mascara. Le savon Mangue & avocat m'assure ensuite d'avoir nettoyé ma peau en profondeur. Ensuite vient l'application du Peeling aux acides de fruits. Loin d'être abrasif, il enveloppe ma peau et me donne à chaque fois le sentiment d'appliquer un épais baume réparateur, qui en plus d'avoir une texture incroyable, sent extrêmement bon.

Une fois ma peau nourrie, j'applique la Crème hydratante peau mixte. Ma peau ayant tendance à graisser sous les projecteurs. J'avoue avoir été complètement séduite par son aspect matifiant. Et pour en avoir testé des différentes à chaque tournée, je vous garantis que celle-là a définitivement relevé le défi des 48h de voyage. Enfin, à défaut d'avoir des masseurs à disposition, j'ai trouvé de quoi compenser avec l'Huile de massage tonifiante, conçue spécifiquement pour les jambes lourdes des sportifs. Étape indispensable de la récupération je l'applique en massant mes muscles en profondeur pour détendre les zones les plus contractées.